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Affichage des articles du octobre, 2017

La lente analyse

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Jusqu'à présent (mais cette ressource en moi pourrait se tarir un jour) il n'y a rien que je ne puisse guérir par une (bonne) lecture. [cette phrase, sortie direct comme derrière de mes yeux au moment où je baissais les paupières, car ils me picotaient]. Soudain - et j'aurais aimé plutôt m'endormir quelques instants - je me suis mise à penser aux choses que, par-dessus tout, je ne voudrais pas qu'il m'arrive, et à en dresser la liste, par ordre d'importance. Je ne voudrais pas - surtout pas ! - perdre la vue. L'ouïe, à la rigueur... à part pour la musique... mais dans la rue, ce serait un avantage de ne plus entendre ce bruit, ce brouhaha, ces crissements, ces cris constants qui me font comme tournoyer sur moi-même, par moments totalement perdue, et me donnent rapidement envie de rentrer. Quelque part ou chez moi. Mais si je n'entendais plus, je n'écouterais plus non plus chanter les oiseaux. Ce silence-là me ferait drôle. Et m'

Le beau papier

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50 feuilles A4, papier japonais amanuro naturel (les meilleurs papiers sont japonais ou népalais ou persans, qu'on se le dise et que je le dise, ici), prix 55€ : ce que je me suis offert, dans un magasin du Bd Voltaire, Paris 11ème (au 197, pour être vraiment précise), deux toutes jeunes femmes, l'une aux bras aimablement tatoués de partout, pour chercher avec toi (sans s'impatienter) le "bon", celui où il sera plaisant d'écrire en restant proche mais pas trop, de mon ancien (papier), pour que je ne sois pas dépaysée. (certaines personnes me disent esclave des mots... j'espère pas, des "bons mots"... et d'autres que j'abuse, depuis quelques mois, des parenthèses... Cette critique-là est plus judicieuse, car c'est vrai, j'en abuse, ne fermez pas tout de suite celle-ci, pour la raison qu'"en ligne" parfois, en certains lieux, l' italique  n'est pas permis ce qui du coup me force à user et abuser des gui

Deux hommes réels

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Dresser la liste (leur nom) des personnes dont j'attends réponse concernant question ayant trait à Dernier amour -le Livre ( mon livre) = son achat, ses ventes, l'envoi pour lecture à des gens qu'il "intéresse", l'ont fait savoir ; prêt, "gracieux"... mais faut en plus leur apporter; don, forcément "gratuit", pour ceux qui ne veulent pas l'acheter (ça, ce sont les journalistes, qui se croient tout permis parce qu'ils signent leur mail avec à côté un numéro de "carte de presse"...). Cette liste, ces noms, à noter, pour un jour m'en souvenir car ils vont vite, très vite, pour moi tomber dans l'oubli le plus complet... Quand, en face du nom, j'écrirai "O", au bout d'un certain temps, c'est que cette personne soit ne m'aura pas répondu, soit elle l'aura fait mais négativement (style : "désolé(e), merci, mais je n'ai pas le temps de lire", "il coûte trop cher"

Le gros-gros livre, Le Dossier M

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J'en passe, et des meilleures (oui, passeke, là, pour ceux qui ne l'auraient pas (encore) lu, c'est la suite de mon billet d'hier, la fin, intitulée Parenthèse ).  Mais je m'arrête car je ne veux pas pratiquer le "giclage" de tout ce qui "sort" - à chaque page - comme le fait le "au demeurant excellent" auteur, Bouillier Gustave (ah non, pardon, Grégoire) dans son épais et amusant livre "Le Dossier M". Je veux dire tout ça, le giclage permanent... (et des fois à le lire c'est l'impression qui en ressort) pour, des pages, en remplir des milliers... Dans un style alerte, certes, mais à la 127ème (de page), "Partie III" (ah bon, déjà ? J'ai "fait" deux parties alors sans me rendre compte de rien... mais qu'est-ce qu'il s'est passé, au juste, avant ? = aucun souvenir, à part peut-être le suicide de Julien, dont l'auteur nous rebat les oreilles depuis 127 pages, même que j&#

Ecrire un livre, et après ?

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J'ai relu entièrement et pas à pas, chapitre par chapitre et "calmement" Dernier Amour (tiens, pourquoi ce grand A ? qui n'est pas dans le titre). C'était comme si je le lisais pour la première fois. Étrange. En fait, je sais pourquoi. Je l'ai lu comme si ce n'était pas moi qui l'avais écrit. Je me suis risquée à ça. Une envie. Qui demande une gymnastique du cerveau spéciale. Laisser déjà de côté ces cinq coquilles qui m'agacent, oublier ces quelques phrases disséminées ici ou là qui paraissent profondes et que j'avais pêchées dans mes lectures je ne sais pas où et qui me gênent à présent, me semblent une imposture. Enfin, abandonner la douleur encore cuisante du regret de ce bonheur malheureux passé, que le roman décrit, à petites touches ou à grands traits.  Et puis essayer de voir avec d'autres yeux, un autre regard et une personnalité qui serait différente de la mienne, ce que l'ensemble peut donner. Pas facile... Tout