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Affichage des articles du mars, 2018

Entre nous (143)

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Samedi 8 novembre 1997 L'amour du samedi matin. L'in é vitable, presque. Bien repos é e apr è s une assez bonne nuit et un massage "muscl é " (de sportive) la veille, de onze heures à minuit, pratiqu é par ma fille, qui m'a "d é fait pas mal de n œ uds" dans le dos... La journ é e commence plut ô t bien. Franprix à midi avec mon autre fille, puis on d é jeune toutes les deux. Fils avec son p è re à son travail (le samedi, c'est possible et permis), sa s œ ur à un baby-sitting. Je sors l'oiseau un petit moment. Il volette  un peu, me fait beaucoup de c â lins, me crotte pas mal dessus aussi, puis rentre dans sa cage spontan é ment. Sa "ma î tresse", ma fille cadette dit "oh, tu l'as d é j à rentr é?  moi qui voulais le tenir un peu...". - Je ne l'ai pas rentr é , il est rentr é tout seul... Elle revient d'une courte sortie et tr é pigne d'impatience en attendant le retour de son p è re pour a

Entre nous (142)

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Dimanche 2 novembre 1997 Il m'appelle t ô t le matin (5h) car il a mal au mollet et n'arrive pas à dormir. Je reste à ses c ô t é s et me rendors un peu. Mais revenue dans mon lit vers sept heures, je ne parviens pas à trouver le sommeil et je suis pourtant terriblement fatigu é e. Lev é e à 9h30. J'ai rêvé cette nuit que j'avais avalé l'oiseau alors qu'il voletait autour de moi et que j'avais la bouche ouverte... Repas de dimanche midi avec les parents de François et son neveu. Poulet rôti, riz au jus et vin de Pommard 88 . Ma mère n'est pas venue, alors qu'elle s'était annoncée et je m'en suis sentie déçue, inexplicablement. Après-midi calme. Lecture sur le lit de mon garçon qui n'a pas mal. Je termine le livre de Bobin : triste et paisible. Repassage, pour finir. Le soir je fais cuire des châtaignes que les parents ont apportées. À l'eau, et avec du cidre, pour les manger telles qu'on les dégustait chez moi, o

Entre nous (141)

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Mardi 28 octobre 1997 Journ é e maussade. Le fils va tr è s bien, mais à pr é sent il s'ennuie. Les filles dorment jusqu' à 13 heures. Puis, apr è s le d é jeuner, l'une, la plus jeune, s' é clipse discr è tement sans dire o ù elle va, et l'autre se rendort. Serge m'appelle pour me dire qu'on se verra, peut- ê tre , mais plus tard (ne tient pas compte du tout de mes propres contraintes horaires : l à , j'aurais pu sortir, mais apr è s ...) car pour le moment il se sent "trop fatigu é" . Il est alors 14h, et "plus tard", il ne rappelle pas. J'imagine qu'il a d û s'endormir. Demain, il part à Trouville pour toute la semaine. Puisque nous ne sommes pas ensemble pour une fois, j'ai un petit moment o ù durant ces deux heures je peux penser à lui. À lui, maintenant . Tel qu'il est devenu ces derniers temps. Le trac é de son menton (son "profil", que j'ai tant aim é et aime toujours

Entre nous (140)

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Mardi 21 octobre 1997 Quand la mort arrive, la vraie, pas celle avec l'id é e de laquelle nous jouons continuellement, il n'y a pas de bonne attitude à avoir. J'ai pu constater que Serge, tout comme Roberto, le petit copain de ma fille a î n é e, a eu du mal à ne pas montrer que la nouvelle de la mort tragique du jeune M'Bidi le contrariait surtout, quand je la lui ai annonc é e, parce que cela risquait de changer le d é roul é de nos é changes du jour. Il ne pouvait ainsi pas d é cemment me raconter comme il le fait actuellement chaque d é tail de ses p é rip é ties t é l é phoniques avec la secr é taire de Zerbib. Et d'en ê tre emp ê ch é passait devant la perte terrible et cruelle que repr é sente cette disparition pour mes filles et pour moi-m ê me, qui le connaissions bien. Il n'a même pas cherché à imaginer ce que peut être pour nous ce moment que nous devons vivre ni à compatir, même vaguement, de loin, ne trouvant aucun mot   à transmet